Les erreurs à éviter avec un arbre à chat

Choisir un arbre à chat peut sembler simple. On en voit partout, à tous les prix, avec plus ou moins de plateformes, de niches ou de griffoirs. Pourtant, il suffit de quelques mauvais choix pour que le chat le boude complètement… ou que le meuble finisse relégué au grenier. Trop petit, mal placé, pas adapté au comportement de ton félin : les erreurs sont fréquentes, mais évitables. Voici celles qu’il vaut mieux connaître avant d’acheter.

Mauvais emplacement d’un arbre à chat

Mettre un arbre à chat n’importe où, c’est l’assurance qu’il prenne la poussière. On pense souvent qu’un coin discret, ou un endroit « qui ne gêne pas », fera l’affaire. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Un chat n’ira pas s’installer dans un endroit où il ne se sent pas en sécurité, ou d’où il ne peut rien observer. S’il n’y a pas de passage, pas de lumière, pas de point de vue, il ne s’y intéressera même pas.

Par exemple, placer l’arbre derrière une porte ou dans un couloir sombre, ça part souvent d’une bonne intention : « comme ça, il a son coin tranquille ». En réalité, c’est trop isolé. Le chat aime avoir un œil sur son territoire. Il préfère les zones vivantes, mais avec un peu de recul. Une pièce où il passe du monde, avec une fenêtre pas loin, c’est souvent l’idéal.

Autre erreur fréquente : le coller à côté de sa litière ou de sa gamelle. Là encore, mauvaise idée. Ces espaces ont chacun une fonction bien distincte pour lui. Manger, faire ses besoins, se détendre : il sépare tout ça instinctivement. S’il n’a pas confiance dans l’emplacement, il délaisse l’arbre. Et c’est le canapé qui prend le relais.

Modèle non adapté à la taille ou à l’âge du chat

Tous les arbres à chat ne se valent pas, et surtout, ils ne conviennent pas à tous les chats. C’est une erreur courante : on craque pour un modèle joli ou pas cher, sans vraiment se demander s’il correspond au chat qu’on a à la maison. Résultat : il ne l’utilise pas, ou pire, il s’y blesse.

Un grand chat, par exemple, ne tiendra pas dans des plateformes étroites. Il ne se sentira pas stable, et il évitera l’arbre par instinct. Même chose pour les chats costauds : un tronc trop fin, une base trop légère, et l’ensemble vacille dès qu’il saute dessus. Pour lui, c’est un danger, pas un refuge.

À l’inverse, un chat âgé ou avec des soucis de mobilité aura du mal avec un arbre trop haut ou sans accès progressif. Si les plateformes sont trop espacées, il ne pourra pas grimper. Et il n’essaiera même pas. Il faut penser à lui faciliter la montée, avec des niveaux accessibles, sans sauts brutaux.

Chaque chat a ses besoins, liés à son gabarit, son âge, son tempérament. Choisir un arbre à chat sans en tenir compte, c’est prendre le risque de dépenser pour rien. Mieux vaut observer son comportement, mesurer un peu l’espace, et choisir en fonction de lui, pas juste de l’esthétique.

Absence de renouveau ou d’entretien

Un arbre à chat, une fois posé, ne reste pas efficace éternellement. Et pourtant, beaucoup l’installent, puis n’y touchent plus. Le problème, c’est que le chat, lui, remarque tout : l’odeur qui change, le griffoir usé, les poils qui s’accumulent, la plateforme qui devient bancale. Petit à petit, il s’en détourne. Il ne s’y sent plus bien. Et on finit par se dire qu’il ne l’aime plus, alors que c’est juste l’arbre qui ne remplit plus son rôle.

Un griffoir trop lisse, par exemple, ne l’attire plus. Un coussin sale ou plein de poussière, il l’évite. Et si l’arbre commence à bouger ou à grincer, ça devient un endroit stressant au lieu d’un refuge. Le chat, lui, ne fera pas d’effort pour « s’y habituer ». Il changera de coin, tout simplement.

De temps en temps, il faut donc le nettoyer, resserrer les vis, enlever les poils, voire changer une corde ou un coussin. Parfois, il suffit d’un petit jouet suspendu en plus pour relancer son intérêt. Le chat aime ce qui évolue, ce qui sent le frais, ce qui l’intrigue un peu. Un arbre figé et abîmé, il le boudera. Un arbre vivant, il y reviendra toujours.